Contre la faux-culterie à tous les étages
La violence des Gilets Jaunes

Faux-culs politiques

Quant à ceux qui s’en revendiquent encore (PCF, PS, Génération(s), EEV, France soumise, trotskystes décérébrés, anarchistes bêlants, etc.), ils ne sont que la partie résiduelle, calamiteuse et décomposée de ce naufrage intellectuel et moral. S’ils se cantonnent encore « à gauche » d’un système qu’en fait ils plébiscitent de toute leur âme maigrichonne, c’est parce que plus personne n’a plus rien à tirer de leur incompétence.
Le clivage gauche/droite est depuis toujours une fiction. Les deux factions spectaculaires sont à la botte des marchés, et ne se distinguent que par les ambitions rivales de leurs chefs. En raison du rôle grotesquement démesuré de la dette, du crédit et des produits spéculatifs dans le processus d’accumulation mondialisée du capital, l’auguste comme le clown blanc de cette sinistre farce ont tout à donner aux créanciers et tout à prendre à leurs électeurs. Leur travail à tous deux consiste à renforcer l’emprise idéologique et matérielle d’un système économique dédié à l’extension indéfinie de la valeur d’échange, et qui s’est donné pour mission de dépouiller les activités humaines de toute valeur.
Les uns envisagent le capitalisme sous l’angle du profit immédiat, les autres sous celui du travail perçu comme une action émancipatrice. Mais profit et travail sont les deux faces du même processus d’exploitation et d’aliénation, au terme duquel les individus sont expropriés d’eux-mêmes.
Le travaillisme est une religion capitaliste. Au stade de l’économie capitaliste où nous nous trouvons, le travail ne produit plus les conditions d’existence des êtres humains, mais la destruction de leurs conditions d’existence – le désastre écologique en est la preuve. La seule vertu du travail est de créer du profit, et si le totalitarisme économique mondialisé programme et organise désormais sa disparition, c’est tout bonnement parce qu’il n’est plus assez rentable.
La pratique des ronds-points le samedi annonce le refus définitif de ces pratiques répugnantes et de leur abject habillage spectaculaire. Les Gilets jaunes sont révélateurs du point d’explosion prochain de ce système corrupteur et suicidaire, qui ne prodigue aux humains que des marchandises frelatées et le dégoût de leur humanité.
« Cet état est violent, et ne peut pas durer toujours. Ne vous y fiez pas, ô hommes du monde : il faut que les choses changent. » (Bossuet, Sermon sur la providence)
Avec les Gilets Jaunes de Moyeuvre, en Moselle
